2012. Un ministre du gouvernement français, Arnaud Montebourg, fait la une d’un hebdomadaire avec un positionnement politique affirmé : la mise en avant du Made in France. Depuis, les médias ne cessent de relayer les avantages et les intérêts (économiques, sociétaux, etc.) de ce concept de production nationale. En réalité, le Made in France existe depuis plus d’un siècle. Il y a 40 ans déjà, le parti communiste français prônait le « Fabriquons français ». Ce qui a changé, c’est le rapport qu’entretiennent aujourd’hui les consommateurs avec le Made in France. Grâce à une communication plus claire autour de ce phénomène, les Français ont modifié leur comportement. Pour des raisons sociales d’abord. En solidarité avec les entreprises qui les emploient, ils manifestent de plus en plus leur envie de consommer français. Pour des raisons de sécurité et de fiabilité ensuite. Les crises sanitaires et les défaillances des produits fabriqués à l’étranger amènent les Français à se tourner à nouveau vers des produits qu’ils savent fiables et encadrés par des normes européennes. Pour des raisons sociétales enfin, avec l’apparition d’un nouveau modèle économique qui privilégie le retour au local et aux circuits courts.

 

Les chaussettes Achile, exemple d’une fabrication Made in France

Installé en Picardie, à Moliens, le chaussetier Achile illustre parfaitement cette tendance au Made in France. Le choix de l’entreprise de commercialiser des chaussettes fabriquées en France traduit deux choses importantes : un soutien à l’économie locale et nationale d’abord, et la volonté d’offrir aux consommateurs des produits de qualité, fabriqués à la main. Car le Made in France se distingue surtout pour la qualité de ses produits et de son savoir-faire, qu’il est difficile de retrouver ailleurs que dans nos régions. C’est le cas de ces chaussettes Made in France, mais aussi plus largement de beaucoup d’autres produits.

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